Les mini-tourelles urbaines bientôt capables de sanctionner davantage d’infractions

Actualité du 12/01/2024

Les radars tourelles sont devenus un élément familier du paysage routier français. Depuis leur introduction en 2018, ils ont permis de réduire le nombre d'accidents et d'infractions.

À l'heure actuelle, les radars tourelles ne sont homologués que pour contrôler la vitesse et les feux rouges. Cependant, les choses sont sur le point de changer.

En effet, les futures mini-tourelles destinées aux agglomérations auront la vocation d'être conçues comme des « Équipements de contrôle multi-infractions déplaçables en environnement urbain ». Elles pourraient donc sanctionner, en plus de la vitesse et des feux rouges, l'usage du téléphone au volant, la ceinture non bouclée, le franchissement et le chevauchement d'une ligne blanche, le non-respect des passages piétons, le non-respect de la distance de dépassement d'un vélo, etc.

Cette évolution est due au fait que ce n'est plus l'État qui va financer le déploiement des radars urbains, mais les collectivités locales. Ces dernières, qui sont à la recherche de nouvelles sources de financement, sont plus enclines à investir dans des radars multi-infractions, qui permettent de verbaliser davantage d'automobilistes.

La décision de la liste des infractions supplémentaires à sanctionner par les radars tourelles urbains reviendra à l'État. Il devra pour cela publier des arrêtés. Il est peu probable qu'une telle décision soit prise avant les Jeux olympiques, qui se dérouleront à Paris en 2024.

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