En dix ans, les cas d’usurpation de plaques d’immatriculation ont presque doublé, avec plus de 22 000 plaintes en 2022. Cette fraude, connue sous le nom de « doublettes », risque de faire perdre tous leurs points aux victimes. Si vous êtes automobiliste et que vous êtes accusé à tort, cela pourrait menacer votre emploi.
Que faire ? Commencez par rassembler des preuves de votre innocence et déposez plainte. Les justificatifs peuvent inclure des tickets ou des attestations de témoins. Avec le récépissé de la plainte, demandez un nouveau certificat d’immatriculation à l’ANTS, ce qui est gratuit et vous attribuera une nouvelle plaque.
En cas de nouvelles amendes, contestez-les individuellement sans payer, car cela équivaudrait à admettre l’infraction. Joignez l’original de l’avis de contravention et le récépissé de plainte à votre recours. Si l’infraction a été enregistrée par un radar, demandez les photos pour prouver l’usurpation.
Pour lutter contre cette fraude, l’association 40 millions d’automobilistes soutient une proposition de loi visant à exiger la carte grise et une pièce d’identité pour obtenir une plaque d’immatriculation. Cette mesure pourrait grandement aider à prévenir les usurpations.